Dichali Myers

Nom : Myers
Prénom : Dichali
Mais on m'appelle Dick aussi, les deux fonctionnent. Ça veut dire "Celui qui parle beaucoup" en indien (indien d'amérique hein, pas les autres). Tout ça parce que j'arrêtais pas de gazouiller à la naissance... Enfin bon comme ça vous savez !
Age : 27 ans
Fonction : Professeur de physique-chimie

Description physique :
Hé bien, le moins que l'on puisse dire c'est que mon look est... original. C'est ce que tout le monde dit en tout cas. Moi je m'en fiche un peu.
Bon, d'abord, je suis grand, un peu plus d'1m90. Ma mère dit que c'est parce que je mangeais beaucoup de soupe, mais je crois plutôt que c'est une histoire de génétique. Poids... Hum je ne sais pas exactement, la dernière fois que je suis monté sur une balance, je devais peser aux alentours de 85-90 kg... Mais la balance était vieille, alors je ne sais pas si on peut lui faire confiance.
Mes cheveux sont bloeus. C'est à dire blonds et bleus. Bon surtout bleus en fait. Coupés très très court, sauf une sorte de crête sur le haut de mon crâne avec des cheveux plus longs. Des mèches blondes. J'en ai même que j'ai tressé juste au bord et qui rejoignent vaguement le noeud à l'arrière de la tête, d'où partent mes mèches les plus longues (elles m'arrivent dans le bas du dos). Enfin le plus simple est encore de regarder la photo jointe !
Qui vous montre également mon tatouage. C'est un phénix. Blanc. Oui je sais, ce n'est pas la bonne couleur, mais je l'aime bien comme ça alors on va pas chipoter. Je porte des lunettes, parce que je suis myope. Pas comme une taupe, non, mais c'est pour le confort (et reconnaître les gens de loin, il paraît que ça aide pas mal...). J'ai des yeux vert (vert vert, limite fluo, c'est assez spécial faut aimer) et quelques piercings et écarteurs par ci par là.
Pour les vêtements (rassurez-vous, j'en porte, je suis pas du genre hippie qui se balade torse nu...) c'est assez classique : des t-shirts blancs et des jeans. Et des baskets. Marcher pieds nus, c'est bien qu'à la plage. Et ma vieille blouse de chimie qui me tient lieu de veste. C'est pratique mine de rien, j'ai toujours un stylo sur moi comme ça...

Description psychologique :
Je suppose que je dois parler de mes qualités et de mes défauts ? Bon alors allons-y...
Déjà je suis bavard. A l'oral comme à l'écrit. Le genre à rendre des romans au lieu de rédactions à l'école. J'ai toujours aimé parlé, pas pour entendre le son de ma voix, mais parce que je peux pas me taire. Et si je parle pas aux gens, je parle tout seul. Je sais m'écouter, c'est pas une qualité que tout le monde a ça.
On m'a aussi souvent dit que j'avais beaucoup d'imagination. Bon, j'en ai un peu, mais c'est surtout que je crois au merveilleux, aux contes de fées, aux lutins et aux gnomes, et aux lapins blancs qui sont en retard. Comme vous l'avez constaté, ça ne m'a jamais empêché de réussir. Mais au lieu de faire de l'alchimie, j'ai fait de la chimie, et au lieu d'étudier les phénomènes magiques, je fais de la physique. C'est assez marrant de voir à quel point ça se ressemble !
Sinon, je suis franc, et honnête. Bien mal acquis profite jamais comme dirait ma mère. Alors je paie toujours ce que je dois. J'ai aussi tendance à vite oublier des trucs, et j'ai la tête en l'air. Ah ! Et je suis un disciple du Lapin Blanc... J'ai tendance à toujours croire qu'il me reste du temps devant moi...

Histoire :
Je suis né dans une petite ville toute minuscule des USA, dans le Wyoming. Avec les grandes plaines toutes vertes et les chevaux partout. J'ai grandi dans un ranch jusque 5 ans. Après on a quitté la région avec ma mère. Elle avait divorcé d'avec mon père et elle supportait plus les canassons. Alors on est allés dans une ville plus grosse. Mais elle trouvait pas de travail. Elle avait des origines amérindiennes, alors elle faisait trop typique. Mais ma mère, elle se laisse pas faire. Elle leur a tous fait un bras d'honneur, et on est partis avec la vieille camionnette branlante jusque sur la côte Est. A New-York.
La grosse pomme comme on dit. Tellement grosse que ma mère y a trouvé du travail et un mari. Je me souviens pas trop de cette période, parce que au final elle a été assez courte. Elle a finit par le quitter parce qu'il la trompait avec une secrétaire, et elle a encore divorcé. Mais comme elle a réussi à prouver l'adultère, elle a eu un petit pécule. Et on est encore repartis sur les routes.

J'ai passé mon enfance et mon adolescence comme ça. On arrivait dans une ville, ma mère y bossait quelques temps, mais jamais plus d'un an. Et on repartait, dans notre vieille camionnette branlante. On a bien du sillonner tous les USA comme ça. Y'a pas un Etat que j'ai pas vu. Je me suis fait plein de potes, j'ai appris plein de trucs. Surtout sur les contes et légendes. Je suis dingue de ça. Si tout le monde croyait un peu plus à l'extraordinaire, m'est avis qu'il y aurait plus de tolérance et d'amour dans ce monde. Mais bon... Comme j'ai jamais réussi à capturer le plus petit esprit sylvestre, on m'a jamais cru.

Toujours est-il qu'on pouvait pas continuer indéfiniment à vivre sur les routes. Il fait un froid pas possible en hiver, et en été, c'est horrible. Sans compter que les magazines féminins qu'elle lisait prônaient la stabilité pour élever comme il faut un adolescent. Alors elle a fait un effort et on s'est posés.


Une petite ville de Louisiane, bien tranquille. Elle a dégoté un emploi de secrétaire dans une administration et elle a dragué son patron. L'année d'après, il quittait sa femme pour épouser ma mère, et il est devenu mon beau-père définitif. Elle a pas changé après. C'était pas vraiment le bon, mais il était sympa, et ma mère lui laissait sa liberté. Pourvu qu'il veuille pas divorcer pour rejoindre ses maîtresses, et tout irait bien pour lui qu'elle lui avait déclaré un soir, en faisant la cuisine. Avec un grand couteau aiguisé. Il a capté le message, je peux vous l'assurer.
J'ai fini ma scolarité dans le petit lycée du patelin, et on m'as pas trop accepté. Un excentrique aux cheveux bleus, avec des piercings, ils ont tout de suite voulu me coller avec les marginaux. Mais ils étaient bien trop bizarres pour moi (ou alors c'était l'inverse je ne sais pas) et j'ai fait cavalier seul. Enfin façon de parler. Mon statut de paria rebelle qui parlait aux gnomes en a séduit plus d'une, et j'ai fini roi du Bal cette année là. Inutile de préciser que les autres gars étaient verts, et que les marginaux sont subitement tous redevenus potes avec moi. Sans compter que j'étais pas mal doué en classe, et j'ai permis au club de chimie d'aller à un concours national. On a fini deuxième, mais cet imbécile de Nicks Dent a pas voulu donner la réponse que je lui indiquait par fierté.

Mais le meilleur moment, ça avait été quand j'avais reçu la lettre de Columbia, qui acceptait mon inscription et me proposais une bourse. La tête qu'ils avaient tous fait à ce moment là ! Aucun n'avait été capable d'aller dans une université de l'Ivy League, alors forcément, j'ai eu droit aux honneurs. Le proviseur et les professeurs étaient soudain devenus mes amis, même le journal local a parlé de moi. Y'avait une photo en première page de ma tête avec la couronne de roi du bal dessus. Marrant.

Quand ma mère a su pour Columbia, elle a pas hésité. D'accord c'était loin, à l'autre bout du pays. Et il y ferait froid en hiver. Mais après tout, rien ne m'empêchait de revenir ici pour les vacances, si les oiseaux le faisaient, pourquoi pas moi ? Elle m'a suggéré au passage de me rappeler aux bons souvenirs de mon premier beau-père, histoire qu'il repense à me verser la pension qui avait cessé d'arrondir nos fins de mois depuis quelques temps. Ce que j'ai fait. Il a pas apprécié, mais la menace d'une action en justice a suffit. Résultat des courses : j'ai eu droit à un petit appart pas loin de Central Park, et des sous tous les mois. Pas l'étudiant le plus pauvre qu'il puisse y avoir, j'avais une vie de pacha !

A Columbia, j'ai fait la connaissance de Deirdre. Une rousse, irlandaise, avec un sacré caractère de cochon. En physique-chimie comme moi. On a passé un nombre incalculable d'heures à Central Park à essayer de repérer les tanières des gnomes et des lutins. On en a bien trouvé, mais on n'en a jamais vu. La technologie était pas assez évoluée pour les photographier, un peu dommage, mais on s'est bien amusés. On était toujours fourrés ensemble, tellement que tout le monde a cru qu'on était quasi fiancés. Sauf qu'elle était plus la frangine que j'avais jamais eue, et vice-versa. Elle m'a jamais vu comme une proie potentielle, mais on chassait le même gibier. Il nous est déjà arrivé de flasher sur le même mec, et c'était alors la course à qui l'aurait en premier. Un jeu puéril, mais c'était dans notre caractère...

Mais la vie étudiante ne pouvait pas toujours durer, et après un doctorat rondement mené, je me suis retrouvé avec plein de connaissances, et pleins de labos qui voulaient m'engager. J'ai essayé. Mais je suis comme ma mère au fond, alors je les ai plaqués et je suis parti loin. Très loin. Justement, y'avait une Académie au Japon qui ouvrait, et qui cherchait des profs. Une occas en or ! Plus besoin de travailler dans des endroits tous blancs et aseptisés avec pleins de rapports à rendre. Des copies à corriger, mais c'était peanuts à côté...

Ma mère m'a dit de foncer. Mon beau-père numéro un m'a donné sa bénédiction, au moins je vivais plus à ses crochets. Et mon beau-père numéro deux m'a dit que j'avais intérêt à les inviter là bas, au Japon. Deirdre m'a assuré que si je ne lui écrivais pas fréquemment, elle enverrait une armée de Gremlins à mes trousses. Elle en est capable alors je lui envoie un mail chaque semaine depuis que je suis là. Elle me parle de ses mecs, et que la chasse est moins drôle. Forcément...

Alors j'ai fait mes bagages, j'ai quitté le sol américain et je suis arrivé. Je baragouine encore très mal mais j'apprends vite, alors ça devrait aller.

Et je suis sûr de trouver plein de personnes pour me proposer des cours de langue...

Nationalité : Américaine

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