Carlsen Coppernick

Nom : Coppernick

Prénom : Carlsen

Age :21 ans

Matières étudiées : Art du sabre, musique, danse et art plastique

Emploi à mi temps : Musicien dans un bar ou au casino selon la demande

Description Physique :
Des yeux très noirs, aussi beaux que ceux de son père, un grand charmeur. Il est de taille moyenne. Il est brun mais se teint les cheveux, trouvant ce contraste poétique, ils sont donc clairs. Il aime s'habiller léger et simple. Généralement il est souriant et calme, mais assez silencieux. Il ne met pas d'animation, en revanche il écoute attentivement. Il est bon musicien même s'il n'a que quelques années de piano derrière lui. Ses mains jouent, comme il dit, des improvisations de type jazz par exemple. Il ferme souvent les yeux en jouant. Il a un visage simple et lumineux. Il ne se met pas beaucoup en valeur mais porte du mascara quand il joue en public, c'est une sorte de rituel.


Description Psychologique :
Parfois mélancolique,quand il regrette son ami qu'il a laissé à Vancouver. Il ya une sorte de brouille entre eux et il ne lui a pas donné sa nouvelle adresse. Il pense cependant toujours à lui en jouant, surtout les airs que son ami a composé pour accompagner ses poèmes. Lui-même ne chante pas, en partie par admiration pour la voix particulière de cette personne. Il est décontracté mais bien élevé, que ce soit de jour lorsqu'il assiste aux cours pour son séjour linguistique, ou de nuit quand il traîne en ville. Il se débrouille pour l'instant pour entrer en contact avec son père, et a du mal à obtenir un droit de visite étant donné l'absence de lien de parenté officiel entre eux. Mais il travaille assez sérieusement, et on lui pardonne généralement quand il ne suit pas, parce que ce n'est pas sa langue maternelle.

Histoire :

'Dépêche-toi, petit, mets ta perruque!'
'Voilà, ça y est! Pars devant, je te rejoins!'
Les deux hommes quittent avec précipitation l'abri des toilettes publiques et courent dans le hall de l'aéroport. S'ils manquent leur vol, ce qui les attend n'est pas une nuit à l'hôtel, mais de nombreuses nuits en prison. Dans la doublure de leurs manteaux s'entrechoquent le butin de leur cambriolage, bijoux et pierres précieuses. Dans sa botte, le plus âgé a une arme en cas de pépin.
'Excusez-moi, monsieur, il faut que je vérifie vos bagages.'
La femme qui surveille aux barrières s'avance pour voir ce qui les a fait sonné. Watt Teiler, le bandit armé, fixe ses yeux dans les siens.
'On va rater notre vol pour Tokyo, miss...'
Elle partage un instant ce regard noir et profond et tout ce qu'il lui transmet, en une muette supplication. Finalement elle les laisse passer. Le soir, rentrée à la maison, elle raconte sa journée à son fils de cinq ans.
'Tiens, j'ai vu ton père, aujourd'hui.'
'Il allait bien?'
'Oui, ça avait l'air d'aller. Il était avec son ami, ils partaient en voyage.'
Le petit Carlsen Coppernick a un sourire à part et continue à manger sa soupe en silence.


Le monstre attend sur l'autre rive
Et l'oeil de l'enfant s'en effraie.
'Maman... j'ai peur... le monstre arrive...'
'Chut, va dormir, ce n'est pas vrai.'


L'enfant s'éloigne de sa mère
Et va se cacher dans un coin.
'Le monstre a passé la rivière...'
'Va dormir, tu as cours demain.'


La gueule en sang, le monstre dort
Sur le cadavre de la femme.
'Quand à mon tour serai-je mort
D'attendre que le temps m'affame?'


'........Tu appelles ça des paroles de chanson, Carl? Allez, jette-moi ça. Ce sont des horreurs. Je vais t'emmener voir la psychologue scolaire si tu continues à écrire des choses pareilles.'
Après cette tentative et la réception de sa première lectrice, Carlsen déposa la plume définitivement. Ses notes en classe n'en pâtirent pas car il continua à écrire, mais sans intention de publication. Il écrivait des lettres et des chansons à son père dans un carnet. Un jour, il le perdit à l'école. Lancaster Knight, un camarade avec lequel il n'avait pas spécialement de contacts, le trouve et le conserve, ne sachant pas à qui il appartient car Carlsen n'y a laissé aucune signature et aucun indice de son identité. Carlsen part à la fac où il étudie le japonais, dans l'idée de voyager là-bas et peut-être de renouer contact avec son père.


'La gueule en sang, le monstre dort...'
Carlsen marche dans la rue. Il tombe en arrêt. Ces paroles que l'on chante à la fenêtre de la maison de maître qui surplombe la rue, ce sont celles de son poème d'enfance. Le chanteur semble être un jeune homme de son âge, sa voix est juste et posée, il s'accompagne au piano. Il court à la boîte aux lettres : Knight...ce doit être Lancaster Knight, qui était dans sa classe il y a quelques années et apprenait le piano. Le coeur de Carlsen bat à tout rompre. Il attend la fin de la chanson avant de sonner. Lancaster a une oreille exceptionnelle. Il a très bien entendu que quelqu'un était à la porte, et en venant ouvrir, s'apprête à sourire à cette personne qui attend la fin du morceau avant de sonner. Il sourit d'autant plus qu'il reconnaît le jeune blond solitaire qu'il a si souvent observé du coin de l'oeil il y a quelques années, sans oser se mêler de son silence.
'Excuse-moi... C'est moi, Carl, tu me reconnais?'
'Oui, bien sûr... Tu veux entrer?'
'Oui, s'il te plaît. Je t'ai entendu jouer...'
Lancaster comprend ce qui l'amène, et sourit de nouveau. Carlsen ne quitte plus ce sourire des yeux.


'Maman? J'ai quelque chose à te dire...'
'Moi aussi.'
Regard intrigué de Carlsen, qui vient s'asseoir à la petite table de la cuisine. Sa maison lui semble de plus en plus petite, maintenant qu'il passe ses journées dans la belle demeure des Knight. Et tellement silencieuse, à présent qu'il apprend le piano... Il lève les yeux, nerveux, et essaie de sourire :
'Toi d'abord.'
'Ton père a écrit...'
Carlsen, dont le coeur battait si fort, le sent soudain s'arrêter.
'Il va bien?'
'Il est en prison. L'arrestation s'est très mal passée. Son ami est entre la vie et la mort.'
Non, Carlsen ne dira pas ce soir qu'il est amoureux de son meilleur ami, qu'ils viennent de coucher ensemble et qu'il se suppose homosexuel...
'Et toi?'
'...non, rien.'


Dans la lettre, son père lui demande de venir l'aider à s'évader. Son jeune compagnon va peut-être mourir, et il ne supporte pas l'idée de ne pas être à ses côtés. Caster lui dit que c'est de la folie. Carl retombe dans son silence. Après tout, il ne lui a jamais demandé de l'accompagner. Après quelques jours de préparation, il se rend à l'aéroport. Direction le Japon, où son père s'était réfugié, et a finalement été rattrapé par ses fautes. Sa mère le regarde passer les barrières, seul. Elle semble attendre qu'elles sonnent pour pouvoir le retenir, mais ce n'est pas le cas, et elle ne bouge pas. Sur un dernier regard, il s'en va, en sifflant l'air de sa première chanson.

Incapable de payer les frais personnels de son séjour et de son année d'études, il a cherché des petits boulots en ville, d'abord baby sitter chez des familles anglophones mais ensuite quelque chose de plus artistique et de plus sérieux également. Il n'a pas vraiment d'intention d'en faire son métier cependant, surtout que si il fait évader le criminel, il risque de devoir quitter précipitamment le Japon.

Un avenir un peu sombre, au final, qui se profilait à lui, seul dans un pays qu'il comprenait à peine. Mais il semble s'être illuminé quand Lancaster a franchit la porte de la petite salle dans laquelle il proposait ses services de photographes pour gagner un peu d'argent. Avec lui à ses côtés, désormais, le voilà invincible. A eux deux, ils peuvent tout faire. Et ce n'est certainement pas l'incendie de l'école qui a pu les arrêter. Oh, bien sûr, Carl a eu peur, il a même été terrifié. Mais avec Caster, il sait qu'il ne risquait rien. Et ce sera toujours comme ça. Ils ont passé quelque mois après, d'hôtel en hôtel. Une lune de miel avant l'heure, à faire le tour du pays en attendant la rentrée. Mais la voilà qui se profile. Cela l'ennuie un peu, l'école est loin de la prison désormais. Mais Caster lui a promit qu'ils trouveraient une solution, alors c'est le coeur léger qu'il l'a suivit à Sounan'Sha, armé d'un peu plus de vocabulaire, de son appareil photo et de son incroyable imagination et, sous les conseils de son compagnon, inscrit en art afin de perfectionner sa technique de photographie pour laquelle, paraît-il, il a dun don.

Nationalité : canadienne

Autre : Seme/uke indifféremment.
Il a un oncle qui étudie les loups et travaille à leur réintroduction dans les milieux naturels, du côté maternel, et même s'il ne l'a pas rencontré souvent il en a gardé la passion de cet animal, à travers les cadeaux qu'il en a reçus à ce sujet, livres peluches et vidéos documentaires.

Bienvenu

Tu peux dès à présent te rendre au discours du directeur dans le topic approprié (hall), tu pourra ensuite commencer le rp dès que cela sera fini