Sounan'Sha
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Tsukiyo Cyan

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Tsukiyo Cyan Empty Tsukiyo Cyan

Message  Tsukiyo Cyan Lun 28 Déc - 22:55

Nom : Tsukiyo

Prénom : Cyan

Age : 17 ans/01 Février 1992

Matières étudiées :Théâtre, Musique et Littérature

Description physique : Aux dernières nouvelles, j’étais un être humain normalement constitué : deux jambes, deux bras, une tête, des oreilles, des yeux, un nez, une bouche…Un cerveau en parfait état de fonctionnement contrairement à certains…Bref, tout vous semblait normal…Si ce n’est que je vis dans une perpétuelle obscurité, mes yeux éteins fixant toujours le vide. Remballez votre compassion, elle ne fait que me dégoûter un peu plus de votre monde d’hypocrites…Pour en revenir à mon physique, je serai bien en peine de vous le décrire avec précision. J’ai vaguement conscience d’être un garçon de taille moyenne, environ 1m70 d’après mon médecin, et d’être peut-être un peu trop maigrichon. J’ai parfois entendu quelques dindes filles complimenter ma silhouette fine et élancée. Je suis désolé pour toutes ces princesses avides de contes de fées et de romance, mais moi j’appelle « sentir ses côtes au toucher » être « maigrichon ». Je lutte chaque jour avec ma mère qui désespère de me remplumer. Maintenant que Naosuke est à l’académie, la bataille est perdue d’avance…

Pour le reste…je sens mes cheveux retomber sur mon visage, caressant doucement ma peau. Il parait qu’ils sont châtains et qu’ils tirent sur le blond lorsque je reste au soleil. Châtains et blond…ce ne sont que des notions biens abstraites pour moi. De même pour mes yeux : on me dit qu’ils sont verts. Verts…Je me souviens vaguement du vert des feuilles…Rien d’exceptionnel en soi. La petite amie de mon frère s’amuse à dire que mes yeux sont des émeraudes…Majestueusement belles et froides. De sa part, je n’hésite pas à considérer cela comme une insulte. Pour moi, du vert reste du vert. Une couleur parmi tant d’autres, que j’ai oublié. Il n’y a bien que vous pour vous intéresser à des détails si...futiles. Inutiles.

Une chose est sûre cependant : je m’habille de façon plutôt décontractée. Rien d’affriolant ou de trop serré. J’aime pouvoir bouger librement sans me sentir engoncé dans un pantalon. De même, je ne préfère les bijoux discrets à ceux trop…voyant. Seule une fine gourmette en argent entoure mon poignet.

Description psychologique : Mes parents me disent brisé. Perdu dans une douleur beaucoup trop grande pour un enfant. Un enfant. C’est cela que je suis pour eux. Leur tout petit. Ma mère m’appelle « mon ange » ou « mon bébé ». Fragile petite chose qui montre les dents pour se protéger. Selon eux. Ai-je l’air si prêt de me casser ? Parfois ils me disent que je suis trop distant. Que je devrais m’ouvrir aux autres. A quoi bon ? La seule présence de mon chien me suffit, ainsi que celle de ma famille. Je n’ai besoin de personne d’autre... Je crois.

Ma presque belle sœur me trouve insupportable. Un gamin insolent. Arrogant. Agressif. Est-ce de ma faute si nous ne nous sommes jamais entendus ? Pour elle, je ne suis qu’une plaie, une épine…Une erreur. Une chose envahissante qui gâche son bonheur auprès de mon frère…Petite princesse exigeante… La malheureuse. N’a-t-elle pas appris depuis le temps que les aveugles ont l’ouïe fine ? Qu’elle ne s’étonne pas que je sois si froid envers elle. Mon frère n’a pas besoin d’elle... Je pense.

Mon frère…Naosuke…Il est certainement celui qui doit me connaître le mieux. Après tout, nous sommes assez semblables quelque part, lui et moi. Il me dit patient et calculateur. Un peu comme un joueur d’échec. Placer ses pions. Les avancer puis les reculer pour mieux encercler le roi. Echec. Je cède des bouts de moi comme je cèderai des pions…Afin de récupérer ce pour quoi j’ai sacrifié un peu de moi… et Mat. Je fais tomber le roi. Nao me dit aussi souvent que je suis amer, méfiant, solitaire. Trop. Que l’incendie a tué mon innocence... Je ne sais plus. Cela remonte à si longtemps. Je ne sais plus comment j’étais… avant. Il parait que j’étais un enfant joyeux. Enfant, encore…Peut-être a-t-il raison, j’ai oublié comment rire depuis le temps. Je crois bien que j’ai besoin …

En réalité, je ne sais pas vraiment qui je suis. Est-ce que j’ai besoin d’amour comme le pense mon frère ? Sa peste petite amie pense que je suis juste un gosse mal élevé. Alors j’ai peur. Peur de ce que les autres pourraient voir…Ils m’effraient. Alors je me cache. Derrière un masque d’impassibilité et d’ironie mordante. Je suis lâche.


Histoire : J’étais un petit bébé comme les autres. Banal à en pleurer. Un nourrisson braillard, les joues rougies par la colère d’avoir été tiré de mon petit nid douillet. Si les bébés hurlent à la naissance, outre pour respirer, c’est surtout pour manifester leur mécontentement…Un bébé tellement banal, qu’une toute aussi banale infirmière réussit le tour de force d’inverser le bracelet portant mon prénom avec celui d’un autre…Les parents de ce pauvre bébé devaient le détester pour l’affubler d’un pareil nom. J’ai aussi cru que c’était le cas pour les miens quand ils décidèrent de ne pas rectifier l’erreur. Cyan. Je me nommais Cyan et mon entrée dans la vie était déjà mouvementée.

Je grandis doucement, m'épanouissant sous le regard attendrit de mes parents et de mon grand-frère Naosuke, menant une vie riche. J’étais un enfant presque comme les autres : joyeux et…enfantin. Avec un père japonais qui maniait la politique comme un chef d’orchestre menait ses musiciens…A la baguette. Il épousa ma mère, rencontrée lors d’un voyage à Londres. Jeune anglaise un peu rêveuse qui voulait capturer la vie à grands renforts de photos. Leur rencontre fut tout à fait fortuite, digne d’un conte de fée. Ces contes qui aujourd’hui me dégoûtent car ils ne sont que des reflets déformées de la réalité…Ô combien plus dure et cruelle.
Car un homme politique possède de nombreux ennemis…

Un homme fut engagé pour éliminer notre famille. Je me réveillai une nuit, effrayé par les cris stridents de l’alarme incendie. J’avais sept ans. Et en bon petit garçon sage, je savais que ce bruit signifiait que je devais sortir de la maison. Vite. Seulement le feu avait déjà atteint le premier étage. Que pouvait faire un enfant contre les flammes ?...Une poutre tomba du plafond, provoquant une gerbe d’étincelles qui me sauta au visage. La suite se déroula dans le flou le plus total. Ne supportant plus ni la fumée brûlante ni la douleur, je perdis tout bonnement connaissance, vaincu par des éléments bien trop forts pour moi.

Quand je repris connaissance, mon monde s’écroula. J’aurai pu être un enfant banal, presque comme les autres. Mais il avait fallu que le destin en décide autrement. J’avais perdu la vue.

Une enquête fut menée, mais faute de preuves, l’incendie fut classé dans les cas accidentels. Mais même sans victimes, l'irréparable avait été commis. Les médecins qui me soignèrent furent catégoriques : aucune opération ne pourrait me rendre la vue. J’étais un enfant. Un enfant à qui on venait de retirer une part de son innocence. Je commençai à avoir des crises d’angoisse et mes nuits étaient immanquablement animées par des cauchemars. Mes crises ne s’espacèrent qu’à l’adolescence.

J’appris aussi ce qu’il s’était passé cette nuit là. Un des gardes du corps de mon père était retourné dans le manoir pour me chercher et avait découvert mon corps inconscient au milieu de couloir, cerné par les flammes. C’était grâce à lui que j’avais eu la vie sauve. Il m’avait mené à mes parents et mon frère, fous d’inquiétude, mais qui avaient été évacués dès le début de l’incendie.

Après cet « accident », ma vie changea. Bien que je tentai de la vivre le plus normalement possible, les conséquences de l’incendie avaient été gravées au creux de mon corps. J’étais aveugle. J’étais handicapé. Anormal. Je n’avais jamais été un enfant raciste. Mes parents m’avaient toujours inculqué les valeurs comme le respect des autres, peu importe leurs différences. Seulement…J’étais concerné à présent. Si mes matinées étaient consacrées à l’apprentissage du braille, j’allais à l’école l’après-midi. Et je me retrouvai seul, ne pouvant jouer convenablement avec les autres sans tomber ou me cogner partout…Même ma maîtresse était dépassée.

Je changeai peu à peu au fil des mois. Dissimulant mes souffrances sous un masque de glace. Blessant les autres avant qu’ils ne me blessent. J’étais devenu un rocher, sans émotions, distant même avec ma famille dont j’étais pourtant proche. Et je finis par me perdre…

Mes facultés sensorielles et mon instinct se développèrent considérablement suite à cela, la nature souhaitant visiblement compenser la perte d’un sens par les autres. Quand j’eu quatorze ans, mes parents m’offrirent un chien spécialement dressé pour aider les non voyants. Un golden retriever. Austral venait d’arriver dans la famille.

Ma rencontre avec la petite amie de mon frère fut marquée par l’antipathie profonde que l’on se porta presque immédiatement. Visiblement, il était dit que je ne devais m’entendre avec personne…

Finalement mes parents m’envoyèrent dans une école particulière, quand j’atteignis 16 ans, dans l’espoir de me voir me sociabiliser un peu. Peine perdue. Leurs efforts furent totalement vains quand l’académie s’envola en fumée…Brûlée. Un accident dans les cuisines. Soi-disant. Mon cauchemar avait recommencé. Brandon et Aki me sauvèrent alors que j’étouffais de panique agrippé à Austral pour ne pas le perdre.

Ma vie est floue. Entourée de fumée. Je ne sais absolument pas qui je suis. Je ne fais confiance à personne et pourtant mes deux sauveurs ont certainement acquis toute ma reconnaissance. Extérieurement je suis resté le même, aussi distant et acerbe que d’habitude et pourtant je continue de me chercher, hanté par les cauchemars qui recommencent à me tourmenter.

J’espère pouvoir trouver mes réponses dans cette nouvelle académie où mon frère a décidé de m’y accompagner et regroupe les survivants de l’incendie. Sounan’sha


Nationalité : Anglaise et Japonaise

Autre : Si je le pouvais, je passerais ma vie plongé dans des livres. Autrement, j’adore chanter même si je le fais en cachette. Les apparences vous comprenez…Inutile de préciser que j’ai aussi une peur panique du feu. Je crois que tout le monde l’aura compris…Normalement.


Dernière édition par Tsukiyo Cyan le Mer 30 Déc - 23:37, édité 1 fois
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Message  Lawrence MacKlarin Mar 29 Déc - 12:14

Bienvenu

Tu peux dès à présent te rendre au discours du directeur dans le topic approprié (hall), tu pourra ensuite commencer le rp dès que cela sera fini
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