Damon Ten, secrétaire
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Damon Ten, secrétaire
Nom : Ten. Ce n'est pas un titre du type dixième du nom, il n'est pas d'origine anglophone, c'est bel et bien son nom de famille, et Fitzroy est son deuxième prénom ; il s'agit d'un hommage. Son prénom comme son patronyme le relient en revanche à des racines orientales, japonaises pour être plus précis.
Prénom : Damon Fitzroy. En prison, le deuxième, imprononçable, et sa propension à refuser de faire certaines choses parce que ça le dégoûtait, lui ont valu le surnom de ''Fussy''. Inutile de dire qu'il n'est plus en usage.
Age : 28, plus pour longtemps.
Profession : secrétaire des directeurs. Oui, il peut faire deux choses à la fois.
Description physique : zen, souriant, séduisant même quand il s'y met, et pourtant
vestimentairement ce n'est pas sa priorité. Il aime son confort et ne porte que des choses dans lesquels il se sent bien. On ne voit pas au premier abord à quel point il est solide, dans des vêtements aussi amples il pourrait tout aussi bien être squelettique. A l'occasion il peut faire un gros effort et se métamorphoser en prince charmant, mais ce n'est pas sa tasse de thé. Il porte les cheveux longs, pas excessivement, ces derniers sont noirs et ont tendance à boucler à leur extrémité, ce dont il les laisse libre, cependant il lisse le sommet de son crâne à l'aide de gel s'il refuse de tenir en place, un peu de sérieux tout de même... Pas de bijoux ou autres signes distinctifs particuliers. Il n'occupe pas spécialement l'espace, ne cherche pas à prendre par sa posture un quelconque ascendant sur les personnes présentes, en cas de conflit c'est plutôt un adepte des mots qui font mal et du petit sourire en coin. Cela dit, il n'a jamais négligé l'entretien de sa forme physique, et a de bons réflexes, uniquement défensifs en général, en cas d'agression concrète.
Description psychologique : Il peut élever la voix de manière assez impressionnante au besoin et possède un vocabulaire d'insultes très étendu, dont il ne fait pas usage tant qu'il peut l'éviter. Cela mis à part, ce n'est pas vraiment un beau parleur. Il a entamé de véritables études très tard, par correspondances alors qu'il purgeait sa peine, et pas dans les meilleures conditions qui soient. Sa culture générale peut s'en ressentir dans divers domaines. Ce défaut le complexe un peu mais pas outre mesure, il s'esquiverait d'un groupe où la conversation vole un peu trop haut pour lui plutôt que de réagir d'une manière violente pour récupérer l'attention. Au moins, il est très concentré, écrit vite et sans fautes, et se montre très convaincant voire très commerçant dans ses contacts avec l'extérieur de l'établissement. Il cache dans la mesure du possible ses talents artistiques, qu'il ne pratique qu'en privé et dont il ne parle qu'en cas d'extrême nécessité. Il a tendance à tomber très facilement sous le charme d'un visage féminin et à ne plus parler que de celui-là pendant des jours, que ce soit une actrice aperçue dans un film, une simple publicité au détour de la rue, ou une rencontre de passage. En revanche, il n'est pas très habile pour les aborder réellement, et préfère généralement s'en abstenir. Il en a surtout une vision poétique, celle de Muses qui illuminent son existence, mais restent inaccessibles pour ne rien perdre de leur charme idéal.
Histoire : Voir Jean Valjean.
Nationalité : Japonaise.
Autre : il zappe quand il voit ''sa'' journaliste à la télé. Bang ! T'es morte.
Prénom : Damon Fitzroy. En prison, le deuxième, imprononçable, et sa propension à refuser de faire certaines choses parce que ça le dégoûtait, lui ont valu le surnom de ''Fussy''. Inutile de dire qu'il n'est plus en usage.
Age : 28, plus pour longtemps.
Profession : secrétaire des directeurs. Oui, il peut faire deux choses à la fois.
Description physique : zen, souriant, séduisant même quand il s'y met, et pourtant
vestimentairement ce n'est pas sa priorité. Il aime son confort et ne porte que des choses dans lesquels il se sent bien. On ne voit pas au premier abord à quel point il est solide, dans des vêtements aussi amples il pourrait tout aussi bien être squelettique. A l'occasion il peut faire un gros effort et se métamorphoser en prince charmant, mais ce n'est pas sa tasse de thé. Il porte les cheveux longs, pas excessivement, ces derniers sont noirs et ont tendance à boucler à leur extrémité, ce dont il les laisse libre, cependant il lisse le sommet de son crâne à l'aide de gel s'il refuse de tenir en place, un peu de sérieux tout de même... Pas de bijoux ou autres signes distinctifs particuliers. Il n'occupe pas spécialement l'espace, ne cherche pas à prendre par sa posture un quelconque ascendant sur les personnes présentes, en cas de conflit c'est plutôt un adepte des mots qui font mal et du petit sourire en coin. Cela dit, il n'a jamais négligé l'entretien de sa forme physique, et a de bons réflexes, uniquement défensifs en général, en cas d'agression concrète.
Description psychologique : Il peut élever la voix de manière assez impressionnante au besoin et possède un vocabulaire d'insultes très étendu, dont il ne fait pas usage tant qu'il peut l'éviter. Cela mis à part, ce n'est pas vraiment un beau parleur. Il a entamé de véritables études très tard, par correspondances alors qu'il purgeait sa peine, et pas dans les meilleures conditions qui soient. Sa culture générale peut s'en ressentir dans divers domaines. Ce défaut le complexe un peu mais pas outre mesure, il s'esquiverait d'un groupe où la conversation vole un peu trop haut pour lui plutôt que de réagir d'une manière violente pour récupérer l'attention. Au moins, il est très concentré, écrit vite et sans fautes, et se montre très convaincant voire très commerçant dans ses contacts avec l'extérieur de l'établissement. Il cache dans la mesure du possible ses talents artistiques, qu'il ne pratique qu'en privé et dont il ne parle qu'en cas d'extrême nécessité. Il a tendance à tomber très facilement sous le charme d'un visage féminin et à ne plus parler que de celui-là pendant des jours, que ce soit une actrice aperçue dans un film, une simple publicité au détour de la rue, ou une rencontre de passage. En revanche, il n'est pas très habile pour les aborder réellement, et préfère généralement s'en abstenir. Il en a surtout une vision poétique, celle de Muses qui illuminent son existence, mais restent inaccessibles pour ne rien perdre de leur charme idéal.
Histoire : Voir Jean Valjean.
- Spoiler:
Interview
''A partir du moment où tu comprends que la vie n'a pas de sens, là tu peux commencer à vivre.''
Y a des gens qui trouvent Damon sinistre. Ça le fait bien marrer.
Y a une ou deux personnes qui trouvent que Damon est un philosophe. Ça le fait encore plus marrer.
La journaliste, au départ, voulait surtout savoir comment il s'était retrouvé là. Il était mignon ce petit, il s'exprimait de façon construite, il n'avait pas l'air d'un fauve assoiffé de sang. De mauvaises fréquentations? Elle en était convaincue avant même qu'il ne parle. Oui, il aurait pu dire ça, mais... pas envie. Il préférait être responsable de ce qu'il avait fait, et considérer qu'il l'avait fait en pleine possession de sa lucidité. C'était pas souvent qu'une jolie fille venait le voir dans sa cellule, il préférait lui laisser une bonne impression, et pour lui c'était une bonne impression. Pleurer à l'injustice, ça, c'était une attitude craignos.
Bon, elle faisait un reportage sur les jeunes en prison, donc quelque part elle cherchait le truc triste. Elle lui trouva toutes les excuses du monde, au fur et à
mesure qu'il lui racontait son histoire. Il n'était pas d'accord, mais il n'avait aucune envie de la contredire. C'était pas comme ça qu'il aurait un rencart à sa sortie... Il
se contenta de raconter gentiment, de répondre à toutes ses questions, et de la complimenter quand c'était justifiable. Ce fut un entretien très agréable, pour l'un comme pour l'autre. Jusqu'à un certain point.
Enfance
Sa mère l'emmenait souvent en voyage, à cette époque.
Il faisait des tournées.
''Oui, comme un cirque, si vous voulez.''
La journaliste parut choquée de ce détail, mais pourquoi? Il avait adoré, lui, reprendre contact avec sa mère et la suivre à travers le monde, dans toutes les grandes capitales d'Europe surtout, et faire admirer ses talents. Et même sentir qu'elle s'en servait pour attirer le regard des hommes, c'était flatteur. Il montait sur scène, le halo des lumières l'éblouissait soudain, et un tonnerre d'ovations dans des langues qu'il ne comprenait pas... Il n'allait plus à l'école, bien sûr, et elle ne lui apprenait pas grand chose, à part à bien se tenir, à s'adresser aux gens importants selon leur degré d'importance, et à porter avec élégance le smoking sur mesure. Mais il n'aurait pas troqué cette vie étrange pour une scolarité normale, non, vraiment, sans façons.
Avant ça, d'ailleurs, il ne l'avait pas eue non plus.
Il n'était pas scolarisé.
Et alors?
Il vivait chez ses grands parents, et c'est sa tante qui s'occupait de son éducation. Elle était très instruite, un rat de bibliothèque, et elle suivait le patriarche partout, dans les meetings de la bonne société, où les intellectuels refaisaient le monde dans un langage qu'ils inventaient. Elle avait des idéaux. C'était une jeune fille entière, intransigeante. La première mère de Damon, bien qu'ils n'eussent que dix ans d'écart, et se ressemblassent de manière troublante. Elle le faisait travailler. Il était doué. Un jour, il fut si doué qu'on parla de lui dans les journaux. Sa tante était fière de lui, et semblait plus heureuse que jamais, mais peu de temps après
une jolie dame se présenta et emmena le petit garçon avec elle. Une étrange histoire, qui le rendait très pensif lorsqu'il y réfléchissait, comme si ce n'était pas la sienne.
La vie avait un sens, à cette époque.
Un sens très clair.
Elément perturbateur
Un jour il y eut ce voyage-là.
Autrefois avec sa tante, il avait toujours suivi un horaire et un régime très stricts, en rapport direct avec le développement de ses facultés intellectuelles. Le plaisir n'existait pas. Désormais il sortait faire la fête de son côté avec ses admirateurs si cela lui chantait, jusqu'aux heures où ceux-ci jugeaient bon de le ramener à l'hôtel, et il arrivait qu'ils le déposent devant la porte et qu'il aille se promener seul dans la nuit brillante des capitales.
C'était le cas.
Il passa au bord d'une rivière. Au loin il y avait un pont illuminé, étincelant de neige. Ses yeux brillaient lorsqu'il raconta ce détail à la journaliste, comme s'il n'avait plus jamais revu la beauté du monde depuis ce jour. Il y avait une petite fille sur ce pont, qui regardait l'eau, elle aussi avec des yeux émerveillés. Ses cheveux scintillants se perdaient dans le ciel de nuit. Ce fut l'instant le plus long de sa vie, et malgré le froid il resta là, en contemplation. Ensuite, il ne se rappelle pas très
bien ce qui se passa, mais un homme tomba à l'eau. Il remonta à quelques mètres de l'endroit où Damon se trouvait, il était en aval. Quand il s'accrocha à la
rive, Damon était juste devant lui. Il leva une grosse pierre et l'écrasa sur sa tête, puis le repoussa dans l'eau à coups de pieds. La fille sur le pont avait disparu. Il rentra à l'hôtel.
''C'est pour ça que vous êtes ici?''
Mais non.
Elle était charmante, cette journaliste, mais elle ne comprenait rien.
''Ça s'est passé très loin d'ici...''
Prison
Un jour – il était grand alors, adolescent – ils s'étaient retrouvés en famille dans leur actuelle villa au Japon, à une occasion quelconque, où allait s'installer sa grand-mère. Le patriarche s'était éteint depuis des années, à sa plus grande indifférence. Sa tante en revanche avait dû être extrêmement chamboulée par la perte de son mentor, mais elle semblait au moins avoir abandonné ses ambitions juvéniles de perfection morale, car depuis elle avait eu à son tour un enfant de père inconnu, une petite fille à laquelle elle accordait toutes ses attentions.
''Elles sont toutes mortes.''
La journaliste cette fois ne demanda rien.
''C'est comme ça que je suis arrivé ici.''
Il s'était accusé de lui-même, tranquillement. On l'avait examiné, jugé, enfermé. Oh, il sortirait, un jour... Il était patient. D'ailleurs il préférait payer pour son geste une bonne fois et sortir de prison lavé de sa faute, prêt à recommencer à zéro. C'était même une perspective assez exaltante. Il vit que la journaliste reculait un
peu dans son siège, et sourit. Non, il n'était pas un tueur en série, et il ne vouait aucune haine particulière aux femmes. Tout ça n'était qu'un épisode absurde de sa jeunesse. Il s'était fait tout un petit monde, ici en prison, des amis, une société en perpétuelle mutation, des objectifs d'avenir pour lesquels il s'entraînait consciencieusement. C'était sa vraie vie. Il en avait, paradoxalement, pris le contrôle en arrivant entre ces quatre murs. Il n'était pas à plaindre, et il ne se plaignait
pas.
Bonne conduite
Et voilà, vive la liberté...
Que de jolis mots, pour une réalité pas si différente de celle des gens qui l'entouraient, pas spécialement plus sordide, pas spécialement plus exaltante. Il allait juste vivre sa vie peinard, et personne n'avait rien à lui dire à ce sujet. Pas un ours, non, pas misanthrope pour un sou, ni illusionné par dix ans de cabane au sujet de la nature humaine des fameux gens du dehors. Il remarqua d'ailleurs vite qu'ils en savaient bien moins que lui sur pas mal de choses. Il se gardait bien de leur faire la leçon. Ils n'auraient pas appris plus vite.
La journaliste n'eut pas envie de le revoir.
Elle avait son numéro et sa date de sortie, pourtant.
Il trouva du travail dans les services sociaux.
Du travail d'ancien détenu, ce qui l'agaçait.
Puis il fut engagé chez les pompiers. Ce n'était pas sa vocation, mais il en éprouva une fierté immense, après quoi, tout en faisant son travail de son mieux, il commença à chercher à quoi il pourrait désormais tendre. Il avait passé trente ans, il était temps qu'il concrétise cette nouvelle emprise dont il se targuait sur sa vie, et s'établisse de manière définitive dans le monde qui l'entourait.
Il était là quand l'école brûla. Il ne put pas faire grand-chose... Ses collègues non plus, bien sûr. Ce n'était pas une question de responsabilité personnelle. C'était une tragique catastrophe. Tous ces gamins paumés lui faisaient de la peine. Les adultes à vrai dire ne valaient guère mieux. Il resta parler à certains d'entre eux. Il y avait d'ailleurs un psychologue scolaire... Il aurait fort à faire même une fois les bâtiments reconstruits, celui-là. Ils parlaient, ils encadraient un peu les jeunes qui ne tenaient pas le choc, et il avait l'impression que ce type l'aimait bien. Damon se lança : il pensait quitter les pompiers, se trouver un job plus calme, un truc qui lui permettrait de fonder une famille, tout ça... Si ils avaient besoin de lui pour la reconstruction, par exemple, il connaissait des gens, des organismes, il ferait le lien,
et ensuite quand ça se mettrait en place... Bon, il s'avançait un peu, mais le type ne parut pas choqué.
Brave type.
Et ainsi soit-il, l'école rouvrit, avec un beau secrétaire tout neuf pour seconder ces messieurs.
Damon Fitzroy, 28 ans, parfait état de marche, un casier judiciaire en béton, tout ce qu'il faut pour plaire aux filles.
Merry Christmas...
Nationalité : Japonaise.
Autre : il zappe quand il voit ''sa'' journaliste à la télé. Bang ! T'es morte.
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