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Aiden Coleridge

2 participants

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Aiden Coleridge Empty Aiden Coleridge

Message  Aiden Coleridge Ven 22 Jan - 19:31

Prénom = Aiden
Nom de famille =
Coleridge
Âge = 19 ans
Matières étudiées =
L’athlétisme. La littérature. Les arts plastique. La cuisine. La musique. Le basket ball.

Physique =
Aiden fait un mètre soixante-quinze pour soixante-deux kilos. Ses deux parents sont américains et il ressemble beaucoup à son père. Il a les cheveux courts, blonds et les yeux bleus. Sa peau est plutôt halée et depuis deux ans de rééducation il a reprit du muscle, surtout grâce à la course. Son visage s'anime sous l'effort, devient plus expressif. Il sourit beaucoup et s’intéresse à tout mais il ne parle pas beaucoup. Il ne reste pas en retrait dans son coin mais reste avec les gens. Ses sourires sont toujours un peu gênés. Il s’habille généralement de jeans larges et de débardeurs mais il porte des pulls en hiver. Il a un style plutôt décontracté. Il n'a pas de piercings ni de tatouage mais il a une cicatrice sur le crâne qui date de son accident mais qui est cachée par ses cheveux et des marques sur le bras droit et sur le torse.

Caractère =
Les gens le pensent distant mais c’est simplement qu’il ne se livre pas beaucoup. Il a du mal à s’ouvrir aux autres depuis qu’il est sortit du coma. Il trouve un plaisir énorme à courir pendant des heures. Il a commence à écrire depuis que le psychologue de l’hôpital le lui a conseillé étant donné qu’il ne savait pas quoi dire aux séances. Il tient un journal. Il adore ses parents mais ne sait plus comment leur montrer au quotidien et c’est quelque chose qui lui fait beaucoup de mal. Il aimerait faire plus sans savoir comment s’y prendre. Il est plutôt fasciné par les gens et leurs comportements qui sont parfois un peu excentriques. Il essaye de les comprendre. Il ne comprend pas pourquoi certains aimeraient renoncer à la vie ou en avoir une autre, une meilleure. Ca pourrait le mettre en colère mais il s'énerve rarement comme si ça n'en valait pas la peine. Aiden n'est pas rancunier.

Histoire =
Le noir m’a attrapé sur la route, par surprise. Il a saisit mes chevilles dans un crissement de pneus et m’a entraîné vers le gouffre sans me laisser le choix de revenir à la surface. Je me suis accroché de toute mes forces et parfois j’ai entendu l’écho d’une voix au loin, trop pour que je comprenne les paroles. Ça n’a jamais été une mort pour moi, seulement une disparition, comme ces gens que l’on retrouve parfois des années après et à qui on redonne une identité. Moi je me raccrochais à ces souvenirs, à qui j’étais. Car je suis. Je n’aurais jamais laissé le noir me prendre ce que je possédais.

Quand j’ouvre les yeux, c’est trouble et la lumière m’aveugle. Je ne sais pas où je suis mais tout est blanc. Un monde blanc et les sons me parviennent comme s’ils arrivaient avec une grande prudence. Il y a des sanglots mais je ne peux pas tourner la tête. Je ne sens pas mes jambes. J’ai seulement conscience d’être sortit des ténèbres. J’ai attendu assez longtemps et avec assez de force pour retourner là, à cet endroit qui n’a jamais cessé de me manquer. Une main saisie la mienne avec douceur. C’est une main qui me chuchote que je lui ai beaucoup manqué aussi, et les choses autour de moi deviennent plus nettes, le blanc prend des nuances dorées. La lumière du soleil entre par une grande vitre ouverte et les rideaux volent, comme bercés par ce courant chaud qui les emporte. Je sens le vent sur mon visage. J’essaye de sourire mais mes lèvres se craquellent. La main vient caresser mon visage doucement. Le contact est étrange, démultiplié. La sensation me fait fermer les yeux mais quand le noir revient, je le chasse. J’en ai peur. Je ne veux plus fermer les yeux. Je ne sais pas combien de mois sont passés mais le temps ne m’a pas attendu. Je ne dormais pas. J’étais abruti par cette attente et j’essayais de ne pas penser à ces jours qui passaient. J’ai perdu la notion du temps et ça m’a aidé à survivre. La main me dit que je peux me reposer, mais j’ai envie de vivre. Pourtant mes jambes ne bougent plus. Mes muscles ont perdu de leur force. Je sais que bientôt j’aurais mal mais la main est là. D’autres mains la rejoignent. Les sanglots sont simplement soulagés. On m’a attendu. On ne m’a pas oublié.

Alors maintenant j’ai peur de dormir. Je reste des heures à fixer la veilleuse dans ma chambre. Chaque jour je m’efforce de réapprendre à marcher en me faisant l’effet d’un nouveau né pataud. Les gens autour de moi sont compatissants mais pas soulagés. Ils disent que c’est bien que je sois revenu à la surface mais ils ont l’air de penser que ça ne tenait qu’à un fil. C’est la vérité pour tout ceux qui sont tombés dans le noir bien avant moi et pour de nombreuses autres personnes pour qui ça sera le cas. Pas pour moi. C’est de l’orgueil ou un désir de vivre dans la lumière. Même si mes muscles protestent je continuerais à m’accrocher à ces barres, à faire rouler ce fauteuil. Bientôt je saurais courir de nouveau.

Quand je courre c’est trop loin de ma famille. Ils disent que je suis froid et distant. Ils ne savent plus qui ils ont devant les yeux. Je suis partis il y a des années et c’est comme si quelque part une partie de moi n’était jamais revenue. J’aimerais leur prouver le contraire mais j’ai tellement de choses à voir. Alors les mois défilent et je m’intègre à la vie plutôt que dans cette maison. Si la chambre est familière, il y fait trop noir pour moi. Je préfère marcher dans les rues et regarder les étoiles. Je me fais rattraper par mon père paniqué qui m’engueule. Il me gifle. Il s’excuse l’instant d’après, mais comme les gens disent « le mal est fait » .

Ce n’est pas de l’amertume que je ressens, même pas du dégoût. Je regarde par la vitre le quai qui s’éloigne. C’est une pause, mais je ne comprends pas ce besoin de distance. Ils protestaient de me voir courir trop loin, et ce sont eux qui poinçonnent mon billet. Ils me disent au revoir et sanglotent aussi, encore. Pourtant ils n’ont pas l’air de regretter cette chose qui est pour mon bien. Parce que je courre vite, parce que je fuis à vouloir dépasser le temps, j’explose les records. J’explose ma famille aussi et ce miroir vole en éclat. Sur la vitre je reconnais à peine mon reflet. Même si je sais qui je suis, même si je n’ai rien laissé au noir, c’est le noir qui a gagné.

Nationalité =
Nippo américaine
Autre = Insomnies.
[i]
Aiden Coleridge
Aiden Coleridge

Messages : 5
Date d'inscription : 22/01/2010

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Message  Lawrence MacKlarin Sam 23 Jan - 1:43

Bienvenu parmi nous !

Tu peux dès à présent poster l'arrivée de ton personnage dans le hall puis au secrétariat afin de récupérer les clés et le numéro de ta chambre. Tu pourras ensuite commencer le rp sur le reste du forum

Bon jeu!
Lawrence MacKlarin
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